Choisir sa maternité

Quand une femme apprend qu’elle est enceinte la question du choix de sa maternité se pose très vite d’autant plus dans les grandes villes puisque les places sont peu nombreuses et certains établissements très prisés.

Une seule règle d’or à respecter dans tous les cas : vérifier soigneusement que votre poussette est homologuée et porte la norme NF.

Alors quelle est la marche à suivre pour faire le meilleur choix ?

Où peut-on accoucher ?

maternités

En France la future maman dispose de 4 options principales :

  • l’hôpital (centre hospitalier régional dit CHR ou centre hospitalier universitaire dit CHU)
  • la clinique privée (conventionnée, agréée ou non agréée)
  • son domicile
  • la maison de naissance (à venir)

Trois types de maternités : niveaux 1, 2 et 3

Cette classification correspond au niveau de soin qui peut être apporté au bébé à la naissance et ne constitue aucunement une classification qualitative.

Niveau 1 : comporte une unité d’obstétrique et prend en charge le nouveau-né et la mère dans le cadre d’une grossesse normale sans complication aucune.

Niveau 2 : comporte une unité d’obstétrique et une unité de néonatalogie et prend en charge les grossesses à risque modéré sans qu’il ait besoin de réanimation.

Niveau 3 : comporte une unité d’obstétrique, une unité de néonatalogie et un service de réanimation néonatal. Elle prend en charge toutes les grossesses et notamment les grossesses à haut risque et les détresses graves de nouveaux-nés.

L’aspect financier

Contrairement aux hôpitaux, les cliniques privées sont des établissements à but lucratif. A l’hôpital 100% des frais seront remboursés par la Sécurité Sociale.
Dans la clinique conventionnés l’ensemble de vos soins sont pris en charge par la sécurité sociale mais des dépassements d’honoraires peuvent être pratiqués par l’accoucheur (frais que la majorité des mutuelles prennent pour tout ou partie en charge).

Dans une clinique uniquement agréée on vous demandera d’avancer l’intégralité des frais médicaux avant remboursement par la Sécurité Sociale.

Enfin, dans un établissement non agréé, aucun frais n’est pris en charge.

Si vous décidez d’accoucher à la maison et de faire appel à une sage-femme, la Sécurité Sociale peut décider, après un contrôle, de vous rembourser une partie des frais médicaux et les frais de pharmacie.

Le confort

Dans le cadre d’une clinique privée, le soin apporté au confort des futures mamans est souvent supérieur à celui de l’hôpital : les repas sont meilleurs, les chambres plus spacieuses, l’environnement plus « cosi », et la maman est plus chouchoutée par le personnel médical. En outre, la possibilité de disposer d’une chambre seule vous permettra de vous reposer plus facilement et mettre en place, le cas échéant, un allaitement réussi. Ajoutons aussi que les horaires de visite dans les cliniques sont plus souples et que la durée de l’hospitalisation y est plus longue qu’à l’hôpital.

Enfin, d’autres questions sont fondamentales et pourront vous guider dans votre choix :

A combien de kilomètres de chez moi se situe cette maternité ?
Y a-t-il une baignoire et des ballons de naissance ?
Est-il possible d’apporter de la musique le temps du travail ?
Est-ce que vous pourrez avoir un accompagnement spécifique (sophrologie ou relaxation) ?
Pourrez-vous choisir votre position lors de votre accouchement ?
Combien y a-t-il de salles de naissance ?

La maison de naissance : un concept nouveau

Impossible d’aborder la question du choix de la maternité sans évoquer les maisons de naissance. Ce type d’établissement n’existe pas encore en France mais ils devraient être prochainement autorisés.

Ces sont des lieux tenus, médicalement et administrativement, par des sages-femmes qui accueillent et suivent les futures mamans et leur entourage tout au long de leur grossesse si tant est que cette dernière ne pose pas de problème (sans complication).

Une maison de naissance est liée à une maternité partenaire. Ces établissements entendent lutter contre l’hypermédicalisation des maternités et faire des futurs parents les véritables acteurs de la naissance de leur enfant.

Les futures mères ne pourront donc pas y demander la péridurale mais bénéficieront d’une large gamme de solutions alternatives contre la douleur.

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